METIER : notre cœur de métier est l’élevage et la protection de l’environnement.
PARTENAIRES : nous travaillons avec les communes, les communautés de communes, le département, et des entreprises. Nous fonctionnons en signant des conventions de dix ans dans lesquelles est expliqué le cahier des charges technique et environnemental. Aujourd’hui, une douzaine de communes font appel à nos services pour l’entretien d’une quarantaine d’hectares.
REVENU/PRODUITS : la société se rémunère sur la vente des productions agricoles (viande d’agneau, de bœuf…). Elle écoule ces productions auprès de particuliers, de cantines scolaires ou d’entreprises, tous clients locaux.
Grâce aux conventions signées avec les communes, nous disposons de terres gratuitement avec une visibilité à moyen terme. Les communes n’ont à leur charge que le coût de la clôture.
Nous ne nous versons actuellement (les 2 associée de la SCEA) aucun salaire. Le seuil d’équilibre financier de l’entreprise se situe à 350 brebis et l’objectif pour pouvoir en vivre à deux est de 500 brebis. Actuellement, la ferme en compte 150, et peut en accueillir 450. Nous disposons de deux sites en location pour le stockage, l’atelier, et l’hivernage des animaux si besoin. Nous gardons toutes les femelles qui naissent pour agrandir le troupeau et préserver l’espèce.
Pour la première année d’activité, nous dépassons nos prévisions économiques, puisque nous pensons atteindre l’équilibre alors que nous avions anticipé un résultat négatif de -13 000 €. Deux raisons à cela :
- Nous facturons la pause des clôtures, ce que nous n’avions pas envisagé au départ.
- Nous utilisons l’herbe déshydratée de nos espaces pour nourrir nos animaux l’hiver, alors que nos interlocuteurs nous encourageaient à inclure dans notre budget l’achat de céréales. Au final, nous constatons des résultats très positifs sur la nutrition des brebis, et en plus nous valorisons mieux l’herbe.
INVESTISSEMENT : afin d’atteindre plus rapidement le seuil d’équilibre financier, nous avons besoin de 200 brebis supplémentaires. Chaque brebis coûterait 165 €. Elles seront gardées dans le troupeau entre 6 et 10 ans dans le but de produire des agneaux.
L’investissement consiste à acheter en commun ces brebis, qui seront louées à la Ferme de Milgoulle puis rachetées au bout de 5 ans, à leur valeur de marché, soit 30€.
Voici le compte de résultat prévisionnel de la société en participation créée pour regrouper les investisseurs (en euros) :
- En noir : pour une brebis
- En vert : pour 200 brebis
Beau tableau avec plein de chiffres |
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A l’issue des 5 ans, la participation est liquidée pour que les investisseurs retrouvent leur argent : l’intégralité de la trésorerie participation à ce moment là, soit 175 €. Cela donne un retour sur investissement un peu supérieur à 1% par an. C’est un peu moins que ce qui était prévu initialement. La raison : nous avons reçu des informations supplémentaires de la part des impôts. Pour que la responsabilité des investisseurs soit limitée à leurs seuls apports, les revenus de la participation seront imposés à l’impôt sur les sociétés au lieu de l’impôt sur le revenu.
Cet investissement n’est pas garanti. Cependant, le cheptel a une assurance qui s’active si le taux de mortalité dépasse 10%. Dans ce cas, le troupeau serait remboursé intégralement par l’assurance.
En investissant dans des brebis vous ne gagnerez pas des mille et des cent, mais pour un coût similaire, nous avons préféré passer par le financement participatif qui correspond mieux à notre esprit que le financement bancaire, et faire appel à des gens qui comme vous ont envie de voir ce projet avancer.
Nous allons chercher nous-mêmes les brebis, et le minimum pour que le trajet soit viable est d’aller en chercher au minimum 25. C’est pourquoi la collecte sera validée pour 25 brebis (4 125 €), en espérant aller jusqu’à 200 brebis (33 000 €).
PERSPECTIVES : nous voulons créer des emplois, puisque nous espérons en vivre à 2 avec 500 brebis (moyenne nationale agricole pour 2 personnes). Plus tard, nous espérons pouvoir embaucher un salarié pour vendre la viande, et un boucher pour découper et préparer les colis, pour avoir plus de réactivité et réduire le recours à des intermédiaires. Soit au total 4 emplois dans 2 à 3 ans.